Les journées n’avaient plus de poids dans le lieu d’Orléans, dès maintenant soumise à un leçon artificiel dicté par la régulation lumineuse. Tandis que la masse des citoyens suivait un rythme imposé par les interfaces centrales, les archivistes, eux, vivaient au cours des pensées. Le temps n’était plus linéaire pour celle qui scrut
À Orléans, en l’an 2222, le lieu ne vibrait plus que marqué par le chant grave des équipements. L’air lui-même semblait scellé dans un éternel vacarme métallisé, rompu juste par le chuintement des véhicules autonomes et les murmures codés des interfaces holographiques. Dans ce décor ultramoderne, un endroit jurait avec la perfection
Chaque soir, Liora ravivait le pétard dans l’âtre arrondie au milieu de son atelier. Elle y jetait les énoncés de cuivre en vacarme, donnant les aspirations danser autour des éclats métalliques. L’allumage n’avait rien d’un règle. C’était une aspiration lente, une penchant débarquée d’un acte familial répété à toute heure.
À lille, dans un avenir proche saturé de réseaux psychiques et de renseignements ambiantes, une artifices étrange s’était mise à tomber chaque nuit. Elle n’avait ni couleur, ni odeur, ni chaleur. Pourtant, elle laissait sur les surfaces vitrées des milliers de sigles, dessinés par condensation numérique, notamment une encre formée d�
Dans les steppes silencieuses de Mongolie, à l’abri du vent entre deux collines oubliées, un moine herboriste découvrit une plante unique aux reflets argentés, nichée dans un creux où l’humidité persistait malgré l’aridité. Lorsqu’il en fit envoyer les feuilles dans l’eau de provenance, une vapeur dense s’éleva, mollement bleu